Puis elle a répondu à quelques questions. Cliquez sur l'image pour accéder à la vidéo :
Paul : Vous avez des soucis avec l'oreillette.
Dido : Oui. Ca y est !
Paul : C'est une vraie chanson de survivant, non ? "Je ne coulerai pas avec le navire, aucun drapeau blanc près de ma porte".
Dido : Absolument. C'est très agréable à chanter.
Paul : Vraiment ?
Dido : Oui.
Paul : Et cela fait dix ans que vous l'avez écrite ?
Dido : Oui. C'était une époque très différente, pour moi.
Paul : C'est comme 'Life For Rent', parce que les paroles de ce morceau aussi sont très déterminées.
Dido : C'est drôle, parce que je l'ai chantée récemment, et je ne l'avais pas chantée depuis très longtemps, et je me suis dis... Il y a un passage qui dit : "J'ai toujours voulu vivre près de la mer". Et je me suis dis : "Je ne vis toujours pas près de la mer ! Je ne me suis toujours pas décidée !"
Paul : On finit par s'ennuyer un peu lorsqu'on vit près de la mer. Il n'y a que l'horizon...
Jackie : Pas à Malibu.
Dido : Non, pas à Malibu.
Paul : Oh, pas à Malibu, non ! Je parlais de la Manche, Jackie !
[Rires]
Paul : Ce n'est pas si glamour, par là-bas.
Dido : Non, c'est vrai.
Paul : Mais les paroles sont... Beaucoup des titres [du disque] ont dix ans, ou plus, n'est-ce pas ? Elles sont presque brechtiennes ! Elles le sont vraiment !
Dido : Si je savais ce que ça voulait dire, je serais probablement d'accord.
[Rires]
Dido : Vous êtes un peu plus intelligent que moi.
Paul : Non, ce n'est pas vrai ! Elles sont si profondes. Vous voyez ? "Je suis constamment en voyage, et ma vie est à louer..." Elles sont lasses. Mais vous êtes si jeune !
Dido : Je ne suis pas si jeune.
Paul : Mais si ! Comparé à moi, vous l'êtes !
[Rires]
Paul : Mais vous l'êtes. Ce sont des chansons d'une femme plus âgée, vous voyez ce que je veux dire ? Elles sont écrites par une femme plus âgée, c'est l'impression que j'ai quand je les entends.
Dido : Certaines de mes paroles sont aussi écrites par mon frère, Rollo, qui... qui n'est pas une femme plus âgée, mais...
[Rires]
Dido : La plupart du temps... C'est sympa d'avoir une perspective masculine. Une chanson comme 'White Flag' a été écrite par nous deux, donc il y a de nous deux dedans, et je trouve que ça a toujours marché.
Paul : C'est un véritable hymne à la survie, n'est-ce pas ?
Dido : Oui.
Paul : J'aurais dû la chanter à l'hôpital.
[Rires]
Paul : [lève les bras] Dido, la taie d'oreiller.
[Rires]
Jackie : Il chante, il sait tout faire, notre Paul !
Paul : J'adore votre nom. Attention, vous êtes prêts ? Florian Cloud... Bounevialle ?
Dido : De Bounevialle... Oui... J'arrive à peine à le prononcer.
Paul : De Bounevialle O'Malley Armstrong.
Dido : Oui.
Paul : Quel nom !
Dido : Un nom bizarre.
[Rires]
Jackie : De qui est-ce le nom ?
Paul : Celui de Dido !
Dido : C'est mon nom !
Jackie : Oh mon Dieu ! C'est un nom fantastique ! Est-ce que je peux l'utiliser ?
Dido : Oui ! Avec plaisir.
Paul : Ca ressemble au nom d'un de vos personnages !
Jackie : Ca ressemble vraiment au nom d'un personnage. En fait, j'ai eu un personnage qui s'appelait Claudie dans un de mes livres. Claudie, c'est un joli nom.
Dido : Oui.
Paul : D'où vient "Dido", alors ?
Dido : On m'a toujours appelée Dido, et jamais aucun de ces autres noms, en réalité. Je ne sais pas vraiment. Je pense que c'est parce que sur mon certificat de naissance... On m'a baptisée d'après plusieurs noms de saints, vous les avez cités. Mais Dido n'était pas un saint, il n'existe aucun saint Dido.
Paul : J'ai failli être appelé Damien, je suis tellement soulagé.
[Rires]
Paul : C'est vrai. Mon père s'y est opposé. Avec le mauvais présage... Vous imaginez : "DAAAMIEEEN". Et moi qui arrive, avec le 666 sur la tête.
[Rires]
Paul : Mais c'est un nom vraiment très beau. Et ce sont tous des saints ?
Dido : Apparemment.
Paul : Je m'appelle Paul James Michael, alors, vous voyez... C'est pareil...
Dido : Voilà, c'est ça...
Paul : Nous sommes pleins de sainteté.
Jackie : Pas moi.
Paul : On le sait, ça, Jackie !
[Rires]
Jackie : Merci ! C'est charmant !
Paul : Je parlais dans le bon sens du terme.
Jackie : Je sais bien, je sais bien.
Paul : Vous avez eu un fils ?
Dido : Oui. Stanley.
Paul : Quel âge a-t-il ?
Dido : Il a deux ans. Il nous regarde.
Paul : Vraiment ? Hé, Stanley !
Dido : Je crois. [Elle salue] Où es-tu ?
Paul : Est-ce qu'il vous a déjà vu chanter [en public] ?
Dido : Pas souvent, non. Je crois qu'il pense que je ne le fais que pour lui, à la maison. Il n'arrive pas à...
[Rires]
Dido : Je ne crois pas qu'il comprenne. Il pense qu'il fait partie du groupe, quand les gars viennent répéter. Il prend ça très au sérieux, il est tout excité et il court dans les escaliers, presque comme pour dire : "Je suis là pour surveiller".
Paul : Je crois que vous avez un musicien.
Dido : Oui, il adore la batterie, c'est son truc.
Jackie : C'est intéressant que vous l'ayez appelé Stanley, alors que tout le monde appelle son enfant Blue Moon ou Appollon...
Dido : Je n'ai pas voulu lui infliger ce que m'ont fait mes parents. En gros.
[Rires]
Paul : Je suis content de ne pas m'appeler Damien, voilà ! Bonne chance avec cet album génial.
Dido : Merci beaucoup. Merci.
Paul : Parce que c'est un magnifique album. Mesdames et messieurs, faites du bruit pour Dido, allez-y.
Par ailleurs, les captures en haute résolution de ces deux vidéos sont dans la galerie :
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