Throwback Friday : film de Dido lors de l'enregistrement de Safe Trip Home


Lumière aujourd'hui sur l'enregistrement de l'album Safe Trip Home, capturé par Matt Amato dans son superbe film d'une dizaine de minutes, présent sur l'édition deluxe de l'album.

On y voit Dido tour à tour concentrée, souriante, dévouée à son travail. A voir et à revoir, sans modération. Pour cela, cliquez sur le montage ci-dessous :


Retrouvez également la transcription en français de la vidéo, en cliquant sur "Lire la suite...".

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Transcription :

Dido :
L'une des choses que j'ai voulu faire, cette fois, c'est d'aller dans un sens, et m'y fier, me fier à mes premiers instincts.

Dido : Si je n'ai pas un sujet sur lequel je brûle d'écrire, c’est très... J'ai le sentiment que je ne veux pas faire un disque simplement pour en faire un, je veux faire un disque lorsque j'ai quelque chose à dire.

Jon Brion : Elle n'a pas besoin de s'afficher, c'est un individu, elle se contente d'être elle-même, ça lui suffit.

Dido (soufflant dans sa flute) : Je m'échauffais comme ça [rires].

Voix d'homme : Ca ne sonne pas très bien, Dido. [Elle rit.]

Jon Brion : Elle a choisi de passer du temps à apprendre les détails de l'enregistrement d'un album, elle a pris le temps d'apprendre à jouer de la batterie, elle a beaucoup travaillé sur son jeu au piano et à la guitare, à apprendre la technique, la masterisation. Pour le moindre aspect de son travail, elle a pris le temps d'assimiler la technique, ajoutée à ses dons premiers. Son jeu au piano est absolument éblouissant. Nous étions à Abbey Road, et il s'y trouve un superbe piano au son doux et délicat. Elle m'a demandé de lui apprendre les cordes, s'y est mise et, en deux prises, elle a complètement maîtrisé ce que je lui avais montré. Nous avons aussi enregistré l'orchestre, sa voix, tout. Greg Koller, l'ingénieur [du son], et moi nous sommes regardés, l'air de dire [il fait un geste d'admiration].

Jon Brion : Alors que la technique s'ajoute à de plus en plus de domaines, il y a toute cette autre partie, que les gens pourraient voir comme de nouveaux moyens d’expression. Ce sont en fait des choses en sommeil, qui existaient déjà. Je dois imaginer sa vie entière.

Rollo : Les paroles sont tellement importantes. Il n'y a jamais de prétention dans les paroles d'un album de Dido. Elles sont censées dire ce qu'elles signifient vraiment, mais d'une manière qui ne soit pas clichée. La clé d'un album de Dido, c'est l'idée que cela va de Dido à l'auditeur, de la manière la plus directe, la plus honnête et la plus rapide qui soit, sur un plan émotionnel. C'est un parcours émotionnel d'un point A à un point B, avec aussi peu d'interférences de ma part que possible, en tant que producteur, ou autre supercherie du genre que le discours et censé traverser, parce que je pense que nous avons tous deux le même héritage musical, en ayant grandi dans le même foyer, et tout ça. Nous aimons tous les deux la musique qui nous émeut.

Dido : Cet album a surtout été l’occasion de me demander qui j'appréciais vraiment, et avec qui je voulais vraiment travailler pour le réaliser.

Jim Scott : C’est très intéressant, avec Dido, et elle est probablement unique, d'après mon expérience. Je peux dire, sans l'ombre d'un doute, que je n'ai jamais vu un artiste jouer de la guitare, jouer du piano, jouer de la batterie, chanter, écrire les morceaux, et le faire aussi naturellement, et sans effort, et aussi merveilleusement. C'est vraiment intéressant de la voir évoluer au cours de la journée et faire son travail.

Dido : Pour moi, me sentir vivante, c'est ressentir une forme d'émotion.

Dido : Au lieu d'utiliser un clavier, nous utilisions des cuivres, ou tout un orchestre, ou des vents. Nous avons fait quelque chose de très intéressant, sur 'Northern Skies', en découpant énormément le morceau, et en faisant des choses surprenantes et folles, qui donnent un son génial au clavier. L'effort mis dans certains sons de l'album me ferait peut-être passer pour le plus grand nerd de la terre [rires]. Jon, au lieu de jouer du clavier, jouait un mélange de 32 instruments qui passeraient pour un son de clavier.

Dido : Le cœur de cet album est toujours le même que tous les autres, c'est-à-dire que j'écris des chansons, je les interprète, et j'essaie de me donner complètement dans ces morceaux, d'y mettre toutes les émotions, et j'espère qu'elles émouvront les gens. Ca a toujours été l'idée, avec ce que j'ai fait par le passé.

© Transcription faite par Dido France. Ne pas reproduire.

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